me contacter

Soirées Époustouflantes sur les Rooftops de Hong Kong : Vues Panoramiques et Bars Secrets9 minutes restantes

Hong Kong

hong-kong-rockbeergasoline
temple-street-hong-kong-rockbeergasoline

Hong Kong marque la fin de mon périple en Chine. La métropole détonne avec tout ce que j’ai pu connaitre auparavant.

hong-kong-rockbeergasoline

Sommaire

À la découverte de Temple Street

temple-street-hong-kong-rockbeergasoline
temple-street-hong-kong-rockbeergasoline
hong-kong-rockbeergasoline
temple-street-hong-kong-rockbeergasoline

La Caverne d'Ali Express

L’immersion dans la vie locale a eu raison de mes premières impressions sur Hong Kong. Je me dirige ce soir-là vers Temple Street et snobe le métro pour découvrir la ville à pieds.

Ce bazar populaire tient son nom du temple Tin Hau situé au coeur de sa rue principale et est une chouette démonstration de l’ambiance festive et théâtrale des marchés de nuit asiatiques.

temple-street-hong-kong-rockbeergasoline

Si vous cherchez une diseuse de bonnes aventures, une prostituée ou un bubble tea, c’est à Temple Street que vous devriez dépenser vos derniers Hong Kong dollars. Une caverne d’Ali Baba où l’on peut négocier sans pitié. C’en est devenu un jeu dangereux pour mon porte-monnaie puisque je repars avec trois paires de lunettes (sans avoir vu un ciel bleu de mon séjour). Face aux rabatteurs, je finis toujours par céder mon argent, ma carte vitale et mon compte Netflix.

temple-street-hong-kong-rockbeergasoline

Vous avez sûrement noté ma passion pour la cuisine locale et c’est l’une des raisons de ma venue. Une fois encore, je choisi l’endroit le plus avenant : une sorte de hangar miteux avec des tabouret en plastique bleu et quelques planches posées sur des tréteaux plein de tétanos. Un quatre étoiles sur le guide Michelin de la Tourista. Autant vous dire que je m’installe sans broncher !

Shopping à Hong Kong

Les Sept Marchés de Kowloon

Parmi les incontournables à visiter à Hong Kong, il y a les sept marchés de Kowloon :

La rue du marché aux fleurs est remplie de boutiques et de petites jardineries le long d’un trottoir. C’est à l’approche du Nouvel An Chinois (ou de la St Valentin) que l’on peut observer une foule de hongkongaises, à la recherche de fleurs et de plantes qui apporteront fortune et chance

Il succède le marché aux fleurs. De nombreux stands proposent une impressionnante variété d’espèces, le tout dans un cadre relaxant, bercé par le cuicui des oiseaux.

Plus au sud, se trouve le marché aux poissons rouges. Il faut savoir que dans la culture asiatique, le poisson symbolise la chance et avoir un aquarium fait partie des commandements du Feng Shui. Il n’est  pas question de poissons rouges uniquement, mais aussi d’espèces tropicales, de crabes, d’amphibiens, de reptiles et d’adorables chatons ou chiots que vous verrez en animalerie.

Dans la culture chinoise, le jade est synonyme de longévité et de bonne santé. Cette pierre est ainsi considérée comme porte-bonheur et à Hong Kong, rares sont rares sont les individus ne portant pas de bracelet ou d’amulette en jade. 

Plus de 100 étals de vêtements, accessoires et souvenirs de toutes sortes, le Ladies Market s’étend sur un kilomètre et est toujours envahi par la foule.

Fa Yuen Street également appelée Sneakers Street est certainement le seul endroit au monde où vous verrez autant de baskets et de vêtements de sport rassemblés sur une seule et même allée. Devenu un incontournable pour la jeunesse hongkongaise.

Un bazar populaire très représentative des marchés de nuit asiatiques. Un peu comme au Ladies Market, on y trouve bien des objets et gadgets que l’on peut marchander.
Et une fois son shopping fini, on peut déguster quelques spécialités locales aux alentours.

Ladies Market
Je me rends vite compte que Hong Kong ne dort jamais. Il est 23h00, les boutiques sont encore ouvertes et crachent de la K-Pop. J’en profite pour faire les magasins en tentant de maîtriser ma tête qui bouge inopinément au rythme de la musique impie. Samèrelipopette, qu’est-ce que c’est plaisant de faire ses emplettes à une heure pareille ! Si jouissif que je pose une pile de « je-n’en-avais-foutrement-pas-besoin » devant la caissière. C’est décidé : je veux vivre dans un pays où je puisse faire du shopping nocturne et me couper les cheveux à minuit, sous la nouvelle lune.

Street Art

Appareil en bandoulière, ce matin je mitraille le quartier de Sheung Wan réputé pour son streetart en plein essor. La plupart des peintures murales ont été produite à l’occasion du HK Walls. Une sorte de festival annuel où les propriétaires d’entreprises laissent les artistes de rue envahir leurs murs.

Sheung Wan

Puis, j’ai arpenté les rues jusqu’à SoHo où je m’arrête tous les cinq mètres : art de rue, marchés, antiquaires ou prouesses d’architecture, Hong Kong a mille visages. D’autant plus que tous les sites touristiques sont extrêmement bien indiqués sur des panneaux roses fuchsia destinés aux boulets de l’orientation comme moi.

Hong Kong
Hong Kong
Hong Kong
Hong Kong
Hong Kong
Hong Kong
Hong Kong
Hong Kong
Hong Kong

Man Mo Temple

Le temple Man Mo est l’un des plus anciens de Hong Kong. Construit en 1847 sous la Dynastie des Qing par de riches marchands chinois, Man Mo Temple est un lieu de culte dédié au dieu de la Littérature (Man) et de la guerre (Mo). Et ça vous fait une belle jambe, n’est-ce pas ?

Lorsque l’on pénètre dans les lieux, c’est tout Hong Kong qui se tue. L’usage immodéré du pourpre qui vibre avec l’or, le parfum capiteux de l’encens jusqu’à sa fumée qui nous enveloppe… le temple séduit par son atmosphère irréelle. J’achète un bouquet d’encens et demande les faveurs de Bouddha : continuer à surplomber le monde avec humilité.

Man Mo Temple
Man Mo Temple
Man Mo Temple

Victoria Peak

Tant pis pour la grisaille, aujourd’hui, je vais prendre de la hauteur ! Un trajet en Peak Tram vers le point culminant du Port Parfumé est une expérience inoubliable. Au cours de la montée vers le sommet dans ce funiculaire vous devrez esquiver les mille perches à selfies qui tenteront de vous éborgner. 

Victoria Peak

À l’arrivée, se trouve un énième temple du capitalisme. La vue panoramique est surprenante mais je suis arrivée trop tôt. De plus, j’apprends avec effroi que je ne compte pas parmi les prospects CSP+ du centre commercial qui propose des tarifs aussi salés que mes larmes de dépit. Je finis par m’installer sur la terrasse en attendant les illuminations. Une attaque blizzard d’Artikodin me confirme que j’ai les pires idées au monde mais je ne peux plus rebrousser chemin puisque mon billet est déjà composté. À présent, je situe ma journée à 7 sur l’échelle de la lose (10 équivaut à la situation en Palestine et 1, un livre dédicacé par Nabila). 

Frappucino en main, les touristes tapent leur meilleure pose de asshole comme s’il s’agissait d’un sac Chanel. Penchés au-dessus du vide, j’attends que la sélection naturelle fasse son boulot…

Three hours later...

Enfin, je vois les premières lueurs du Paradis… ah non, c’est la skyline ! Enfin, la Perle d’Orient s’est transformée en joyau rutilant. Je distribue quelques coups de tête pour me frayer un chemin : j’ai mérité ma photo emblématique de Hong Kong

Victoria Peak
Victoria Peak
Victoria Peak
Victoria Peak

J'ai testé : le Pub Crawl

Parmi les expériences les plus saisissantes à faire à Hong Kong, l’un des must est de siroter un cocktail à plusieurs centaines de mètres d’altitude, sur l’un des fameux rooftops de la mégapole.

Comme la vie est bien faite, mon auberge m’offrait l’opportunité de dégobiller tout en surplombant le monde. En effet, le Pub Crawl consiste en la tournée des bars d’un quartier ou d’une ville au cours d’une même soirée, (communément appelé en vieux françois : barathon). Vous pouvez le faire de façon autonome, avec votre gang de zouzes ou en « tour organisé ». C’est cette dernière option que je vous présente aujourd’hui, l’occasion parfaite pour :

  • Sympathiser, puisque l’événement réuni entre 20 et 50 participants ayant pour ambition de finir « rabat« .
  • Visiter les bars les plus côtés avec boissons offertes pour s’échauffer.
  • Visiter Hong-King de nuit
Cab Hong Kong

Début des hostilités

Ce soir-là, je rejoins les backpackers de la veille, initiateurs de ma débauche. L’hôte me remet un bracelet fluorescent, signe d’appartenance à mon troupeau d’alcooloc’. Je repère d’ores et déjà un prédateur dont l’instinct de reproduction l’incite à coller ses sales pattes sur mon dos. Il est tôt, je le rembarre simplement avec un froncement de sourcils des plus menaçant. (Et puis, je préfère son ami qui a un prénom d’étoile de mer).

Accompagnés de notre guide, nous mettons le cap vers le quartier de Mong Kok, réputé pour être la zone la plus densément peuplée de la planète. La soirée réunit plus de 40 crawlers et se déroule à merveille. Hélas, je serai incapable de vous nommer les quatre bars que nous visiterons ce soir-là, mais ce fut une chouette expérience que je vous recommande vivement.

En attendant, mon assaillant – appelons-le Carlos – devient de plus en plus tactile au fil des pintes, tant et si bien que mes acolytes s’improvisent gardes du corps et me surveillent du coin de l’œil. Il s’empare de ma main ; je la retire en prétextant ressentir le besoin pressant de daber. Afin de calmer ses ardeurs de chien de la casse. J’hésite entre lui confier que j’ai un bon gros SIDA et/ou lui foutre une patate de forain dans la glotte. Finalement, je prends la fuite vers le bar suivant, persuadée d’avoir semé le bougre, et comme dans un mauvais film d’horreur, Carlos se tient devant moi avec son sourire carnassier. Samèrelipopette, mais c’est qu’il me suit à la trace ! Je savais que je n’aurais pas dû uriner dans cette ruelle, mes phéromones ont dû l’appâter ! En dernier recours, j’avale un kebab supplément oignon. Immunisée contre le relou, je suis prête à mettre les barres sur les T et un poing sur sa tronche si mon non-consentement n’est pas assez équivoque.

Petite parenthèse : si vous êtes témoin d’une scène pareille, ne laissez jamais un.e individu seul.e et alcoolisé.e avec un tel forceur. N’hésitez pas à intervenir 🙂 J’étais bien contente d’être entourée de gens bienveillants.

Tuto : Comment louper son vol de retour (en beauté) ?

Cab Hong Kong

Mong Kok

C’est mon dernier jour, j’ai prévu de faire ce que je fais de mieux: absolument rien.

J’ai passé ma journée à Mong Kok j’ai dépensé mon poids en or dans les boutiques sans réfléchir à un problème de taille : tout faire rentrer dans mon backpack. J’épluche des tuto sur YouTube qui enseignent l’art de plier des culottes dans des rouleaux de PQ pour un gain de place optimal.

Mon calvaire prend fin à 23h00, où je me glisse sagement sous la couette telle une adulte responsable, parée pour son vol de retour.

C’était sans compter l’arrivée de Rob. Un Canadien fraîchement débarqué sur le territoire et motivé à y faire son baptême dans un bar. Qui suis-je pour refuser ? Après tout, c’est mon dernier soir à Hong-Kong ! souffle le petit diablotin perché sur mon épaule. Nous partons donc tous les trois : Rob, moi et ce cher « Justin Verre ».

It's always beer'o'clock !

Je vous conseille d’avoir une bonne assurance voyage avant de vous lancer dans la picole la veille d’un départ.  Ce récit ne comporte aucun trucage et est tiré de faits réels. Aucune chasse d’eau n’a été maltraitée durant cette séquence.

@bar random, 23:30 : Cheers ! 🍻

@toilettes du bar random, 02:00 : Ç’en est finit de moi. Je m’émerveille devant une chasse d’eau et invite les gens du bar à aller voir ce qui, visiblement était pour moi, la 8ème Merveille du monde.

@lit, 05:20 : Il est peut-être trop tard pour se coucher, mais c’est pile le moment pour piquer micro-sieste 💤 (spoiler alert : non)

@lit, 07:10 : Wow, il fait très jour, je n’ai pourtant dormi que vingt minutes (spoiler alert : non plus)

@taxi dans les bouchons, 07:40 : Je suis dans le taxi et suis subitement devenue polythéiste : j’implore tous les dieux pour avoir mon avion 🙏

@aéroport, 08:10 : Il ne me reste plus que vingt minutes pour le check-in, passer la douane et les portes de l’embarquement. Laaarge ! J’en profite donc pour me tromper mille fois de file d’attente.

08:20 : « Sorry, it’s too late. You’ve to book another flight ».

08:25 : Je regarde les vols de dernière minute. Le billet pour Paris est si cher que je remets toute mon existence en question. En revanche, la Thaïlande est à seulement deux heures d’ici et les prix sont super intéressants. J’envisage SÉRIEUSEMENT l’idée de tout plaquer et élever des ladyboys à Phuket.

08:30 : J’envoie un message à mes brollègues : « Déso. Dites au patron que je ne reviendrai pas, j’ai été kidnappé par la mafia chinoise« 

08:45 : J’appelle un ami, et suite à ses conseils, je vends ma soeur au marché noir pour me payer un nouvel aller-simple pour Paris. Ma vie a soudainement le goût dégueulasse d’un café noir glacé sans sucre que je viens de payer, lui aussi, bien trop cher.

12:30 : En partance pour Paris. Ma raison a gagné, pour cette fois…

Too much rock, beer and gasoline...

Hong Kong, je ne voulais plus te quitter. Tant et si bien que j’en ai loupé mon vol, et sans regret.

Hong Kong marque la fin de mon périple en Chine, et vous savez quoi ? Je suis toujours au bord de la chialade en voyant les photos. Cette expérience a remué quelque chose de très profond en moi. Je suis arrivée avec de la peur et des a priori, et le voyage a tout flanqué par terre. Quelle vie j’avais mené en l’espace de trois semaines !

Ce qui me terrifiait le jour d’avant ne me parait plus si grave, ni insurmontable, aujourd’hui. Ce voyage m’aura permis de reprendre les rennes de ma vie. Adios dictature des cases à cocher, c’est moi seule qui dirige ma vie désormais.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter 一路顺风 yi lu shun feng, une bénédiction signifiant « Bon Voyage ».

À l’imprévu, à l’aventure,  et à Demain vers de nouvelles latitudes !

error: Nope !

En savoir plus sur Rockbeergasoline

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading