Visiter la Cité Interdite
Capitale
Beijing
Retour sur mon séjour dans la capitale chinoise : Beijing regorge de curiosités que je vous dévoile à travers mes visites : Temple de ciel, Grande Muraille et hutongs ou encore la splendide Cité Interdite !


ARTICLE
Sommaire
- Préparer son voyage en Chine
- Mon itinéraire de 3 semaines dans l’Empire du Milieu
- Beijing, 5 jours au coeur de la capitale : Temple du ciel, Grande Muraille, hutongs ou la superbe Cité Interdite
- Xi’An, à la découverte de son armée en terre cuite et sa Grande Mosquée et son quartier musulman
- Chengdu, ses pandas et ses malls géants, sans oublier sa folle vie nocturne
- Guilin et l’épine de dragon
- Yangshuo : une journée à West Street, balade le long de la rivière Li jusqu’au somptueux village de Xingping
- Hong Kong marque la fin de mon séjour. Entre explorations urbaines et Long Drink sur ses rooftops vertigineux, l’immersion est totale !
À VOIR
La Cité Pourpre Interdite
Moi qui espérais tomber de fatigue en rentrant, c’est loupé. J’ai expérimenté pour la première fois les joies de la vie en dortoir, avec un colocataire qui ronfle, flatule et a des fringales nocturnes qui le contraignent à manger des chips. Un vrai cauchemar. À ce stade, ce ne sont plus des cernes mais des airbags que je traîne sous les yeux.
Aujourd’hui, je prévois de visiter la Cité Interdite, et alors que je me dirige d’un pas pressé vers ce palais chargé d’histoire, une file plus longue que celle de Pôle Emploi me stoppe dans mon élan : les security checks. Dans le métro comme en extérieur, ils sont partout ! Contrôle des papiers, sac aux rayons X, petit passage sous le portique suivi de la fouille au corps par un officier. C’est un peu comme si l’on prenait l’avion plusieurs fois par jour, c’est fastidieux.
Tian’anmen
Après avoir prouvé à Beijing que je n’étais pas un danger pour l’Humanité, je franchis la Porte de la Paix Céleste. Aussi appelée Tian’anmen, elle est très emblématique pour les chinois. Depuis 1976, un immense portrait de Mao Zedong la surplombe en souvenir du fondateur de la République populaire de Chine.
Ne prenez PAS les audioguides qui fonctionnent probablement que durant les années bissextiles.



Une ville miniature
Enfin, je me retrouve devant le palais ; un vrai labyrinthe… de 72 hectares ! Pas pour rien que son organisation ressemblait à une ville miniature. Son véritable nom est la « Cité Pourpre Interdite ». Interdite car le palais était uniquement réservé à l’empereur et à sa cour. Pendant près de 500 ans, nul n’avait le droit de s’en approcher, ni de la regarder.
Prédominance absolue du rouge, la couleur du bonheur. Quant aux tuiles, elles sont toutes incurvées et jaunes, elles représentent ainsi le pouvoir et la royauté. Sur les rebords, les dragons font figure de justice et montent la garde avec les lions prostrés à l’entrée des édifices. Jadis, aucun édifice de la capitale ne devait égaler sa splendeur. Pari gagné. J’imagine déjà les brûle-parfums, les orchestres, les atours de soieries… et tombe par hasard sur une danseuse qui ajoute un peu plus de poésie.


À VOIR
Parc Jinshan
Je poursuis ma visite au-delà des remparts, vers le parc Jingshan (la colline de charbon). Situé au nord de la Cité Interdite, il est réputé pour offrir une vue imprenable sur les toits de la ville. Seul bémol : il faut grimper. Avec ses 108 mètres d’altitude, elle est la colline la plus haute du centre de la capitale. Je réuni donc mes dernières forces pour contempler la beauté de Beijing dans toute sa grandeur.
Premiers Hutongs
En rentrant, je passe sciemment par les premiers hutongs que j’aperçois au loin. Le contraste est saisissant. Ces quartiers d’habitation traditionnels font pourtant tout le charme du vieux Beijing. C’est certain, j’y repasserai !
La journée est déjà bien entamée. Je me souviens alors de mon planning ridicule qui prévoyait deux à trois visites quotidiennes : impossible, et encore moins dans mon état. Sieste oblige, avant d’attaquer la soirée.
gastronomie
Din Tai Fung
Comme convenu, je rejoins Joris pour dîner au Din Tai Fung, réputé pour ses raviolis. Certes, c’est un restaurant de chaîne, et celui-ci se trouve dans le food court d’un centre commercial. MAIS, c’est le meilleur dans son genre. Les dim sum sont incontournables. Incroyables. Inoubliables. Et plein d’autres superlatifs en « -able ». Mention spéciale pour les xiaolongbao, fins et fondants en bouche. Un de mes coups de cœur culinaire, en Chine. D’ailleurs, si on se penche sur la gastronomie chinoise, on en aurait pour des heures ! J’écrirai bientôt un article sur le sujet.


Attention, comme beaucoup de restaurants, il ferme à 22h. Nous y sommes allés tardivement, et de ce fait, n’avions pas pu pleinement profiter du repas car sonnait déjà la fin du service. La note est plus élevée que de coutume, mais nous nous sommes fait plaisir sur les portions et le personnel est irréprochable.
Comme nous avions été privés de dessert, nous errons dans le quartier en quête d’une touche sucrée pour clore ce chapitre healthy (non). Plus loin, un établissement aux lettres néon nous ouvre les portes du diabète.
Pique-nique improvisé
Une fois notre baluchon rempli de sucreries, nous improvisons un pique-nique au milieu de nulle part. Comprenez : sur l’unique carré de pelouse que nous avons trouvé parmi la ribambelle de buildings de ce quartier d’affaire. Et ça nous amuse autant que les passants. Otis Redding nous chante Sittin’ on the dock of the bay, je savoure mes bouchées de gâteau saveur matcha et ce brin d’insouciance.

Partir sur les routes provoque un sentiment de liberté, d’épanouissement et de curiosité qui me rend toute jouasse
Taxi clandestin
Nous n’avions pas vu l’heure tourner… À Beijing, les derniers métros partent aux alentours de 23h. Nous errons dans les rues désertes de la capitale, lorsqu’un homme s’arrête à notre hauteur. Nous comprenons qu’il s’agit d’un taxi clandestin. Je ne vous recommande pas ce moyen de transport illégal mais actuellement, nous n’avions pas d’autres choix. En chemin, notre chauffeur récupère d’autres passants à l’instar d’un Uber Pool ; la situation devient presque comique. Ce dernier nous laisse aux abords de Qianmen. Plus loin, la police patrouille, il préfère éviter les ennuis.
Laisser un petit mot !